St Mandrier le 24 Septembre 2004

Delfaud Jean-Marc Ricci Gérard
Devenet Guy Pareau Jean-Michel
Fournier Daniel Dominique Roland
Poncin Gérard Jean-Pierre Tonde
Christian Couderc Gaspari Dominique
Daniel Fargier Coquillat Patrick
Gouriou Philippe Raclot Michel
Pellerin Jean-Claude

 

D'abord, merci à vous tous mes amis qui avez contribué à rendre mon rêve possible.

Vous avez dans un premier temps contribué à mon bonheur égoïste. Et tant mieux si mon bonheur fût partagé.

 

Mais revenons sur cette merveilleuse journée, où nous associons ceux qui n'ont pas pu se rendre sur place.

 

Pour moi elle a débutée par ce TGV qui me porte vers Toulon. Puis cette première vision, coup d'oeil de la vie ou simple coïncidence..., voila que je sort de la gare et me retrouve en face de cette vaste sortie grillagée, celle que nous avions franchi il y a bien longtemps. Nous attendaient ces gradés inconnus qui nous menèrent à la Melu, traversant cette ville inconnue à pied après avoir laissé nos sac dans ces camions militaires.

 

La grille de la gare de Toulon

 

Mais bon elle est fermée.

 

Direction le hall de la gare où m'attendent Jean-Pierre Tonde et Jean-Michel Pareau. Difficile au premier abord de se reconnaître, mais allez, un coup d'oeil appuyé et c'est fait, les trois premiers sont réunis.

Arrivent Doumé Gaspari de Marseille et Michel Raclot de Rocbaron et nous voila partis vers St Mandrier où nous avons rendez-vous à 14 heures.

 

Après une petite halte, ravitaillement oblige, nous arrivons au parking du G.E.M. où nous attendent Jean-Claude Pellerin et son épouse. Puis rapidement arrivent, Dominique Rolland, Philippe Gouriou, Gérard Poncin, Patrick Coquillat, Daniel Fargier et Christian Couderc et pour finir Jean-Marc Delfault, Guy  Devenet suivi de Gérard Ricci.

 

Tout le monde était là et à l'heure, camarades de promo, épouses et Marianne, la petite dernière de J.M. L'émotion était forte, très forte. Peu à peu les visages de nos quinze ans revenaient se coller sur nos visages d'aujourd'hui. Et le groupe se reformait comme si il ne s'était jamais séparé. Le "Tu n'as pas changé (comme dirait Julio...)" s'appliquait surtout à Guy et Gérard Ricci, pour moi comme pour les autres les années avaient fait leurs œuvres.

 

 

Mais le L.V. Busatta nous attendait, les deux heures de visite prévues s'écoulaient déjà.

 

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Tous et toutes dûment badgés, nous fûmes pris en charge par le Président des Officiers Mariniers du C.I.N., par le Mt Graff et par l'EV ... (désolé je n'ai pas noté son nom).

 

L'aubette, le parloir qui à disparu (local du bagad), la cour d'honneur et déjà les premiers souvenirs:  l'incorporation au bâtiment B, puis le pigeonnier du bâtiment A et la machine à remonter le temps fonctionne déjà à plein régime. Sourires, embrassades, clins d'oeils complices et exclamations de type "tu te souviens le ....., que de bonheur. Le bâtiment État-Major et la salle de tradition, magnifique reconstitution des années passées, un petit film sur le GEM Nouveau et nous voila repartis vers les ateliers.

 

La Cour d'Honneur

La Bâtiment D'Etat-Major

 

La Machine Vapeur de la salle de Tradition

 

 

Première halte photos auprès de la stèle en honneur des disparus. Et va-y que je mitraille, le groupe des anciens puis le groupe entier.

 

Cliquer sur les photos pour les agrandir

 

Direction les ateliers cette fois. Tiens l'arche a disparue ! et l'aumônerie aussi ! Il y a une route qui monte vers la colline !

 

La porte des ateliers!!!

Où est passée l'esplanade qui se trouvait en face des ateliers où l'on mangeait ce casse-croûte au pâté de foie. Pourquoi ce bâtiment à la place? Bon, le temps a fait son effet. Le groupe est scindé en deux, un vers les ateliers, l'autre vers le bâtiment moteur, vapeur et auxi-coques.

 

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La visite reprend, et voici les ateliers: Les tours et les fraiseuses ont l'air plus neufs qu'avant, il y a dans des présentoirs des pièces que certains semblent reconnaître: un presse étoupe, des vis sans fin... Plus loin, les étaux limeurs ont disparus. Il semble que nos établis d'ajusteurs ont pris le même chemin. Mais il n'en est rien, au détours d'une cloison ils sont là, tels que nous les avions laissés (j'exagère peut-être...) et soudain apparaît la plus belle, la merveilleuse des cisailles, ma pièce de CAP, la pièce des ajusteurs.

 

Et les souvenirs affluent encore: le dégagé et le poste de propreté avec les arroseurs et les balayeurs, les pièces d'ajustage non planes qui comme par hasard tombaient sur les coins pendant l'inspection du moniteur d'atelier et qu'il fallait refaire, et bien d'autres encore.

 

 

Puis ce fût la chaudronnerie, qui n'existe plus. Il reste des pièces qui ressemblent aux productions d'alors, mais il n'y a plus ce bruit assourdissant des maillets sur la tôle noire. L'ensemble de cette partie est consacrée à la soudure sous toutes ses formes.

 

Il est maintenant temps d'échanger les groupes. Nous voila partis vers le bâtiment des moteurs et autres machines infernales. D'autres souvenirs et anecdotes encore, puis cette chaudière de T47, imposante et encore cette turbine, puis le réchauffeur de mazout, encore le bouilleur... Arrêtez, arrêtez, les souvenirs brouillent le moment, mais quel moment.

 

 

Retour sur ce parcours qui fût initiatique, et bien évidement, il nous restait à faire l'essentiel, ce dont pour quoi nous étions venus (enfin moi), cette photo ultime, celle qui bouclera la boucle:

 

La photo devant la Chapelle.

 

Encore quelques marches et nous y voila. Pas de larmes, mais des rires et des sourires qui permettent de masquer cette émotion palpable dans tout à chacun et qui, si elle nous submergeait, transformerait cette décontraction en larmes de joie. Moment intense. Moment gravé dans nos mémoires.

 

Passez la souris sur la photo et vous découvrirez les noms!

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Allez c'est l'heure, il faut déjà se porter vers la sortie.

 

 

Passage en bas du bâtiment M, le long de ce qui fût les cuisines, le réfectoire et la souillarde, coup d'oeil sur le pigeonnier... Encore une fois les souvenirs, nos souvenirs reviennent: service intérieur, les bidons de café et les brioches du matin, la TABDT, le MP Claudon, les bidons à cochons et j'en passe...

 

 

L'aubette se profile de nouveau et l'heure de quitter notre école est arrivée. Dernières photos devant l'aubette et c'est fini, terminé, le rêve est devenu réalité, et la seule question qui reste est:

 

A quand la prochaine fois?

(si tout se passe bien avant 10 ans, non? et plus nombreux aussi)

 

A Bientôt l'École des Apprentis Mécaniciens de la Flotte

 

 

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