Se souvenir des belles choses...

 

Cette page est faite pour publier vos anecdotes et vos souvenirs concernant la promotion.

Afin de préserver cet espace, je jouerai le rôle de modérateur.

Envoyez-moi vos anecdotes et souvenirs personnels ou communs, ils seront publiés le plus rapidement possible.

 

 

 Le coup du radiateur

(Freddy Maillot)

Contexte :

 

  • Cette anecdote a eu lieu du temps où nous étions dans les vieux bâtiments, dans les dortoirs de 80 types de part et d’autre du palier.

  • Je ne sais plus si ça s’est passé avant ou après avoir été répartis dans les compagnies définitives. Donc, bien qu’étant de la 4C, il est possible que cette histoire revienne à la mémoire d’arpètes d’autres compagnies.

 

Un soir, comme tant d’autres, le chahut régnait dans la piaule. Il s’y déroulait peut-être ce soir-là des courses poursuites entre les lits, voire tout autour des coursives extérieures. Le but usuel étant dans ces cas là de choper un « faible » pour lui infliger de force une « belle b... à la mousse à raser, ou au cirage (nettoyage plus long) ».

 

Puis le chahut s’étant apaisé, chacun est retourné à ses occupations.

 

Quelques arpètes discutaient près d’un de ces gros radiateurs en fonte qui équipaient ces vieux bâtiments.

 

L’un d’eux à dû s’appuyer ou s’asseoir dessus (je ne l’ai pas vu personnellement). Le radiateur s’est décroché et les tuyauteries se sont coupées. Une vague s’est répandue sur le sol.

 

Les braillements des gars ayant provoqué l’incident ont rameuté les autres.

 

Ensuite, la valse des serpillières (Wassingues pour les ch’ti) a démarré pour tenter d’effacer les traces du désastre.

 

Évidemment, tout ce bordel a fini par rameuter le gradé de permanence (qui se trouvait dans la pièce située sur le palier, entre les deux dortoirs) (Il me semble que c’était le patron près du SM sur la photo de la 4C - Oublié le nom).

 

Il a prononcé de vive voix à notre intention quelques noms d’oiseaux inconnus, puis nous a rassemblé au garde-à-vous.

 

 - Qui a fait ça ? 

 

Quelle question, personne évidemment… Le radiateur a dû tomber de lui-même, forcément !

Comme prévu, il n’a pas été convaincu par notre version des faits. En conséquence, il a alors pris de grandes décisions :

 

- Défaites-moi tous les plumards (vers 23h00 au moins).

 

- J’veux l’couchage au carré, ça va chier !

 

Ensuite, vérification pour voir si les carrés étaient bien faits. Quand enfin, tout avait été vérifié, HOP ! En route vers le stade et en piste pour une belle marche en canard (à minuit / une heure c’est tordant).

 

- Fermez vos gueules ou on refait un tour en plus ! Moi, j’ai l’temps.

 

De retour à la piaule, crevés et calmés, il a fallu refaire le lit (en fermant nos gueules, sur les conseils du gradé).Extinction des feux, enfin. Mais avec promesse du patron de retourner faire le canard au moindre bordel.

 

Ensuite, ça s’est bien passé jusqu’au branle-bas sauf …

Ce p... de clairon à fond la caisse.

 

Mais ceci est une autre histoire.

 

Petite sortie à Marseille

(Lavaud J-F.)

Tu recherchais une petite anecdote en voici une me concernant ainsi que Christian Moser,

 

Nous étions partis passer le dimanche chez des amis à lui à Aubagne.

Le midi nous avons mangé dans un restau à légionnaires et bien entendu, pris en main par nos amis légionnaires nous du mal à sortir, surtout en marchant à reculons.

 

Bref ses amis nous ne les avons pas vu ! Pour le retour les jeunes et beaux marins ont décidé

de faire du stop jusqu'a Toulon, je ne sais pas pourquoi, cela n'a pas fonctionné,et comme il était déjà tard,nous avons préféré tenter le train.

 

Je ne ma rappelle plus à qu'elle heure nous sommes rentrés toujours est-il que ce fut notre premier rapport avec quelques jours de consigne à la clé.

 

 

Le PM Roth dit "le Maroquinier"

(Maillot Freddy)

Je me rappelle que, quelques collègues et moi-même avions surnommé le PM ROTH (Rouquin assez énergique) "le maroquinier" car il essayait constamment de nous vendre des portefeuilles et autres articles en cuir.

 

J'ignore si ce surnom n'était utilisé que par nous ou s'il était généralisé au niveau de tous les arpètes.

 

Le chien SAM

Le chien SAM - Mascotte du GEM et qui d'après Hervé Dauchy prenait des cuites car de "malins" marins lui donnaient à boire de la bière....

IL avait aussi l'habitude d'aboyer pendant les couleurs.  

 

Le PM Fusco Finel

Vous rappelez vous du PM Fusco Finel qui faisait de la boxe française. A chaque fois qu'il prenait un arpette ou un mécano entrain de faire une c..., il l'emmenait sur le tatami de la salle de judo. Et le gus passait un sale quart d'heure, une fois et pas deux .... 

 

Triste Souvenir (Hors Promotion)

Difficile de ne pas se souvenir de ce triste épisode qu'a constitué l'accident d'avion qui dans la nuit du 24 au 25 Novembre 1977 nous a enlevé 32 de nos camarades (Gradés, Quartiers - Maîtres et Matelots) appartenant au Bagad de l'Ecole. Souvenons-nous et ayons une pensée pour eux.

La liste des Disparus et Photo dans la photothèque section Divers. Merci à A. Taglang pour sa suggestion

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Hébertisme

Ah le sale moment (pour moi...)  mais Thierry Neveux nous rappelle que nous n'étions pas tous obligé d'y aller ... certains avaient trouvé la planque en s'inscrivant dans les divers groupes musicaux! (Thierry au bagad), il y avait une fanfare, un groupe de provençaux et un groupe rock me semble t'il !
Doumé faisait partie du groupe de rock.

 

La Première Permission

Pour moi, cette permission correspond à celle des vacances de Noël 1974. Le départ s'est effectué en convoi. Pour chaque destination ont été préparés des wagons SNCF. Ces wagons avaient été mis en place dans l'Arsenal.

Chaque Arpette avait son sac marin et sa valise, première "perm" oblige; avec 8 arpettes par compartiment, il n'y avait pas beaucoup de place pour dormir, mais avions nous envie de dormir? Enfin, deux dans les portes bagages, deux sur chaque banquette et enfin deux sur les sacs mis entre les deux banquettes, le compte y ait, et les valises, où étaient-elles? sous les banquettes ou sous les sacs, non? 

Le voyage débuta à 10hOO avec un petit tortillard vers Marseille où nos différents convois furent rattachés aux trains normaux. Les voyages ne se finiront que le lendemain matin; vers 6h00 pour les Parisiens, et bien plus tard pour les Bretons, Alsaciens et autres nordistes. 

Nos gradés de compagnie nous encadraient, mais avaient surtout les feuilles de permissions qu'ils ne distribueront qu'à l'arrivée à destination, en terminant par ceux qui avaient été dirons nous "turbulents. ..". 

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La Casquette de Base -Ball

C'est donc notre Capitaine de Compagnie canadien, le L.V. Houlle qui au cours d'un rassemblement de toutes les classes de la promo, nous tint un discours dont je me souviens encore des deux phrases clés.

La première nous annonçait donc que nous allions être dotés de casquettes de travail semblables à des casquettes de base-ball. Son annonce a du être faite à peu prêt comme ça : "J'va vous donner des casquettes de base-ball pour vous les p'tis gars ..."

Nous avons donc été les premiers à porter la casquette en toile bleue, n'est-il pas? 

La deuxième et non moins fameuse phrase s'appuyait sur les "brillants" résultats scolaires que la compagnie avait du fournir dans les semaines précédentes. La phrase, haute en couleur, devait être celle-ci: "Si vous continuez comme ça, J'va vous serrer les C..., les p'tis gars..." La décence, 29 ans après, ne me permettant pas d'écrire le mot prononcé, je vous laisse le choix de trouvez ce synonyme des "parties" nobles de l'anatomie masculine.

(imaginez la prononciation avec l'accent canadien)

 

La pièce du C.A.P. d'Ajusteur

Qui se souvient que la pièce du C.A.P. d'ajusteur était une cisaille à papier? Et pour les autres spécialités ?

 

Le Poste de Propreté

Qui a déjà essayé de déboucher un W.C. à la turque à la lance d'incendie?

 

C'est moi...(le webmaster - D. Fournier)

 

Cela c'est passé dans la petite cour à droite de l'aubette. Et que pensez-vous qu'il advint?

 

J'ai adopté une nouvelle tenue camouflage par un retour impromptu des matières que je voulais chasser ....

 

Une douche tout habillé et une séance de nettoyage de la tenue me dispensa d'appel et des premières heures de cours. 

 

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Le PM que l'on devait saluer...

(Réponse de J.P. Filipi (Avril 75 - Vauquelin))

Le Premier - Maître CLAUDON, le fou du salut Militaire... Professeur d'Auxi-Coque aux Mécanos.

 

Si jamais vous aviez oublié de le saluer en le croisant, gare à votre matricule : corvée obligatoire s'en suivait comme mise à dispo des cuisines ou du service intérieur le soir en semaine et immédiatement le W-E.

 

Individuellement, il fallait à tout prix éviter de le croiser.

 

Bien évidement le jeu consistait à se mettre plusieurs en ligne et à le croiser en le saluant chacun son tour pour qu'il soit obliger de réponde à chaque salut successivement. Un vrai sémaphore...

 

Le Bled

(Dominique Roland -4D)

Eh oui, quand nous sommes arrivés au GEM la première fois, rappelez vous, pendant vos déplacements les Arpettes de la promo de mars mais aussi les Mécanos nous demandaient d'où nous venions... 

Ils cherchaient un "Bled".Certain on donc trouvé leur parrain de promotion (remise du bonnet) comme ça. Votre serviteur avait déjà le sien (Marcel Ausina) qui était parti du même collège de Livry-Gargan en mars précédent.

En plus de la remise du bonnet, il y avait d'autres avantages: invitation dans la piaule du "Bled", rabe de nourriture quand ce dernier était de service cuisine ou cambuse, coup de main sur les cours et interrogations, etc., etc...

Nous avons bien entendu perpétué la tradition avec les promos de Mars et Septembre qui suivirent. Qui se rappelle du nom de son ou ses "Bleds"... 

 

La Saint ELOI.

(Rappel de D. Rolland)

Patron des Mécanos, des Pompiers, etc.

Elle a eu lieu au stade, avec un char tiré par des arpettes. Et les d'autres marchant en canard....

Bon repas et journée sports

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Mars 1971, mes premiers pas au GEM de St Mandrier.

(Claude Ghrohenry)

Si il y a un 1er souvenir c’est le passage chez le coiffeur. Assis sur les murets du stade, chacun attendait son tour. Après avoir vécu qq jours ensemble avec nos cheveux de « civil », il était difficile de se reconnaître après le passage sous la tondeuse. Un vrai massacre, des visages inconnus. Parfois, des fous rires.

La prise en main par nos instructeurs militaires était rude. Ils ne finassaient pas les saccos, les plus tendres craquaient avant la signature fatidique. Ce qui m’a vraiment choqué au début fut notre chambrée. 120 par chambre, 60 lits superposés à bâbord et 60 lits superposés à tribord. La séparation de B/T était faite par des armoires métalliques. A l’extinction des feux, il n’était pas rare d’entendre des gémissements, un camarade venait de recevoir un godillot en pleine figure. Il n’était pas bon de dormir en haut. Parfois nous étions déchaînés, tout y passait, même les valises La chambre était assez vaste pour nous accueillir, il y avait de la place dans l’entrée avec qq tables pour le repassage. A l’extrémité Nord de notre chambre se trouvait les lavabos avec une sortie donnant sur une passerelle qui nous relia à l’état major de l’école. Par cette passerelle, nous balancions nos préservatifs pleins d’eau sur ceux qui passaient en dessous. Cette «blagounette» nous a coûté qq soirées chaudes sur le stade à faire le canard sous le regard bienveillant du sacco de service.

Une période difficile : le bizutage. Heureux celui qui avait un bled, de la promo précédente, assez costaud ou respecté pour vous soustraire aux différentes corvées imposées par les anciens. Pour moi, ce fut bon enfant, pour qq uns ce fut dramatique. Il y avait des sadiques à l’imagination créative, la bêtise était à la hauteur de leur méchanceté surtout en groupe. Par la suite, des rendements de compte se produisaient dans  « Chicago ». Le type de sévices était de pousser, avec la langue, une pièce par terre et la mettre droite le long de la plinthe ou de laver une paire de chaussettes sales  dont une dans la bouche. Bref comme partout il y a des C…, remarquez que c’est une race la mieux répartie au monde.

Que dire de nos repas, il y avait du bon et du franchement mauvais. Pendant une période assez courte, heureusement, nous avons eu droit aux gâteaux, des rations militaires, au petit déjeuner Vous pouviez les ébouillanter, les laisser dans le bol pendant 10 mn rien n’y faisait ils restaient durs et immangeables. Ce fut de super projectiles. En parlant de cuisines, la pire punition était de remonter les paniers à graisses, ragoûtants et malodorants, le matin à jeun , il y avait de quoi vomir.

Il existait nos arrangements, le soir après les études, devant nos camarades, derrières la chapelle. Il ne fallait pas se dégonfler et faire preuve de courage, passer pour une lopette ne facilitait pas la vie au GEM. . J’ai défilé le 14 juillet avec un super cocard. Ce qui fut drôle dans mon histoire c’est qu’avec mon camarade pugiliste, nous avons été ensemble à l’infirmerie. Pour moi l’œil et pour lui la lévre. Il tapait dur le Nantais. Une brouille passagère qui n’altéra pas nos sorties du WE.

Je pense très souvent à la bonne camaraderie qui régnait. Il y avait de la solidarité. Ce fut moins vrai quand nous avons eu l’obligation de déménager en 1972 pour rejoindre les chambrées à 8 dans les bâtiments sur la colline.

 

 

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FORMAR

(Freddy Maillot)

Il y avait un SM, qui nous faisait souvent le canotage (en FORMAR).

Un blondinet sympa qui orientait souvent la discussion vers les histoires de C...

Cela devait l'amuser de voir nos réactions de "niais".

Il faisait les cours sur les nœuds de cordage, et quand un arpète râlait, il répliquait : "Fermez vos gueules, on n'a pas été vous chercher".

Ce qui était vrai ( à la différence des appelés)

 

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